Commémoration du centenaire de la Grande Guerre 14-18

Plusieurs écoles du RRS, classes du collège et du Lycée de Terrasson ont visité l’exposition et participé aux conférences proposées par Les passeurs de mémoire (membres du Jeep club Terrassonnais) et Serge Philips, grand collectionneur de l’art de tranchée.

Rappel des différents temps forts autour de cette commémoration:

-Une exposition ouverte au public à la Vitrine du Périgord de Terrasson «L'art de tranchée – La vie du poilu» à la Vitrine du Périgord de Terrasson (du 1er au 14/11/14) : Des visites commentées pour les scolaires, des projections vidéo afin de permettre au jeune public de mieux appréhender le sujet.
 
Quelques photos de l'expo:


    
Didier Willems, commissaire général de l'exposition...



...et les élèves de l'élémentaire de Terrasson
Reconstitution d'une tranchée
L’art de tranchée : Cette activité artisanale populaire s’est surtout développée lors de la Première Guerre mondiale. Les soldats, disposaient de quantités importantes de métaux. Ils étaient, dans la vie civile, des artisansorfèvres, graveurs, dinandiers, mécaniciens etc. – ou des paysans, faisant preuve d’une grande habileté manuelle dans la fabrication d’objets d’art populaire. Retrouver les gestes de leur métier d’avant la guerre leur permet de garder leur humanité. Ces hommes fabriquent ainsi de nombreux objets de la vie courante (briquets, couteaux, tabatières, portes plumes, etc.), ou décoratifs (figurines, maquettes…) à partir des matières premières trouvées sur place : provenant des projectiles (douilles et têtes d’obus, shrapnels) et de l’équipement individuel (gamelles, boutons, etc.).

 
              

-Des conférences au Centre Culturel (le 3/11/14, en journée pour les scolaires et en soirée pour le grand public) animées par Jean-Claude Auriol sur la vie quotidienne des poilus et des civils et, par Serge Philips autour de l'art des tranchées.

-Une Opération « Greniers de l’histoire » : récolte d’objets, de documents personnels, auprès des habitants,  pour l’exposition.

-Un concours « carnet de poilu »: Les classes pouvaient ainsi réaliser un carnet de guerre « artistique », illustré par des dessins, des peintures, des collages, des poèmes et des textes retraçant l’histoire du poilu. Des carnets ensuite exposés dans le hall d’accueil de l’exposition.